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8 novembre 2005

La révolte, la haine et le pardon (tome 9)

LA MALICE

Notre plaisir, enfants de la gendarmerie, c’était de faire visiter à nos petits camarades naïfs et innocents la prison de la caserne qui datait du 17ème siècle, vous savez, celle où fut tourné « JACQUOU le CROQUANT ».

La stratégie consistait à les y amener et de les pousser à l’intérieur, un bruit assourdissant se produisait à la fermeture de la lourde porte qui ne possédait qu’une petite ouverture pour parler et surveiller le détenu. CLAC ! CLAC ! ça c’était pour le claquement de la clé dans la serrure.

Le décor était sinistre, il y avait 2 cellules avec chacune un soupirail donnant sur l’extérieur afin de laisser pénétrer un rayon de lumière, une paillasse faisait office de literie. A l’extérieur, un sas muni d’une porte séparait le couloir  des cellules et au bout de l’entrée se trouvait une autre porte qui délimitait l’entrée de la prison.

Et voilà ! une fois le piège refermé, notre oiseau fait comme un rat qui s’en donnait à tue-tête à l’idée d’y rester enfermé pour la nuit car bien sûr personne n’entendait ses cris et parfois ses pleurs.

Nous on se marrait comme des petits fous et il y restait pas mal de temps ! Et nous nous demandions déjà à qui le prochain tour ?

Ensuite, il fallait le délivrer, c’était tout un stratagème lorsque nous ouvrions la porte, car à ce moment là nous prenions nos jambes à nos cous. Il fallait courir vite, très vite afin que la « colère » ne nous rattrape pas…

Je ne me souviens plus qui était tombé dans le piège tellement il y en eut !

Est-ce que certains pourraient éclaircir ma mémoire ?

Je propose d’organiser une petite visite supplémentaire pour ceux qui ne connaissent pas encore la prison de JACQUOU !…

Tout cela pour vous dire qu’à SARLAT, malgré les petits aléas, j’ai tout de même eu une enfance merveilleuse, avec vous, parmi vous. Très sincèrement je ne regrette rien !

                                                                                                         

                                                                          Allez à plus …Dominique PUTELAT


POST-SCRIPTUM

Si certains se reconnaissent dans mon récit qu’ils sachent que je leur ai pardonné. Je pense très sincèrement que tout le monde à droit  de commettre des erreurs. On se construit sur celles-ci, il est nécessaire à mes yeux de les comprendre et de les accepter afin de pouvoir les dépasser. Qu’ils m’en excusent par avance…

Si j’étais riche, un jour viendra peut-être, j’aurai aimé avoir un pied à terre en PERIGORD, cela fait parti de mes projets. Mais seulement à la belle saison car je crains toujours le froid, j’en ai fait l’expérience en venant l’hiver dernier…

                                                        A bientôt, le plaisir de se rencontrer à nouveau…

FIN

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