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24 décembre 2005

La der de der de Dominique Putelat

RETOUR à LA REUNION

Samedi 12 novembre 2005
Je vous ai quitté, le coeur serré, plein de souvenirs d’une journée qui m’a paru trop courte…
Tout d’abord toutes mes excuses à ceux avec qui j’aurai voulu partager un petit instant mais le déroulement de cette journée était si bien organisé que je ne me suis pas rendu compte de la nuit venue. Toutes les bonnes choses ont une fin, il fallut se dire au revoir !…
Le moment le plus intense pour moi fut les photos de classes sur les bancs de l’école FERDINAND BUISSON, j’y ai perdu le sourire car l’émotion domina l’instant. Finalement c’est à l’école que je pus partager le plus avec les uns et les autres en passant d’un groupe à l’autre. Je suis renté tout de même dans la classe du pervers, et là, surprise, tout me sembla plus petit sur le coup. Je pense que c’est la vision de l’homme que je suis devenu… 

Dimanche 13 novembre 2005
Journée de repos chez Patrick et prises de vues de SARLAT, de bonne heure, après avoir pris un petit déjeuner dans la pâtisserie de la Traverse et poursuivi mes prises de vues, je rencontre Patrick VILATTE et nous voilà repartis à l’ancien bar du papa de Gérard PEIN. A peine avons-nous passé le pas de porte que le patron s’écria : « alors ! Bien passé cette journée avec les anciens ?
_ super lui répond-on en coeur, et il enchaîna : « tiens avant vous il y en a deux qui sont passés, ils venaient de la Haute-savoie, vous savez les deux fils de l’ancien adjudant de la gendarmerie !…. »
_ mais ce sont mes deux frères lui répondis-je !
_ ah ! Me dit-il en riant, il faut que je vous en raconte une bien bonne : « ce matin, à l’ouverture, lorsque j’étais en train de baisser le store, ils sont arrivés au même instant et le barbu c’est pris au moins 30 L d’eau sur la tête. Ma femme et moi étions pliés de rire… le barbu s’écria : ah ! C’est marrant… » Nous les fîmes rentrer afin de leur proposer une serviette et une boisson chaude pour la peine. Quant à Patrick et moi-même nous avons arrosé le baptême de Daniel mon frère ! Une petite satisfaction supplémentaire, celle d’avoir fait revenir à SARLAT mes deux frangins, sans oublier que Daniel reçut pour l’occasion sa 2ème bénédiction !…
Après avoir quitté Patrick, non sans s’être donné rendez-vous à LA REUNION à la fin du mois. Je redescendais vers ma voiture et je croisais SOLEY Jordi et son épouse que je saluais rapidement, car j’étais attendu au Petit Salignac chez mes amis afin de partager le repas du dimanche en famille…
 

Lundi 14 novembre 2005
Alain et moi descendons sur PAU, le soir même, nous rendons visite à Dominique GOURSAT et sa compagne. Je me souviens de sa maman, mais surtout de sa gentillesse et de son attitude très maternelle appuyée par un fort accent des pays de l’EST d’une douceur très féminine. Dominique camarade d’enfance, de l’école mais aussi de la rue FENELON avec d’excellents souvenirs,j’espère qu’il ne m’en voudra pas de révéler que j’ai rencontré un personnage bouleversant, ayant souffert de son départ de SARLAT et qui a vécu des expériences à fond, jusque dans ses tripes… Deux heures de partage où nous avons remémoré notre jeune temps et les courses de traîneaux, fabriqués en bois avec une planche, un train avant directionnel et un train arrière fixe munis de roulements à billes « SKF » pour leur qualité et surtout leur solidité. La place de la GENDARMERIE, la rue FENELON, la descente des PECHS et du PLANTIER n’avaient plus de secrets car nous en connaissions tous les virages et les obstacles sans pour autant les maîtriser !…
Nous n’avons pas eu le même cheminement par la suite mais cela ne m’empêche pas de respecter le parcours de chacun et de tous en me disant que certains ont soufferts plus que d’autres dans leur vie d’homme après une enfance parfois dure mais au combien merveilleuse ! 

Mardi 15 novembre 2005
Laissant Alain à son travail de mémoire, je retourne seul sur SARLAT. Dieu que la route est longue , un petit passage chez Jean-luc à la librairie afin de me procurer et d’offrir à mon père le dernier livre de Patrick SALINIE et Guy PENAUD sur les grandes affaires criminelles du PERIGORD. A ce sujet, j’y aurai bien vu celle des pilleurs de châteaux qui retentit à l’époque dans toute la France, arrêtés par la brigade sous les ordres de mon papa avant que nous quittiâmes SARLAT en 1971. Une formidable exposition du butin fut organisée dans la cour pour les éventuels propriétaires, toutes les pièces étaient répertoriées, un travail d’investigation et de fourmi à saluer. Quant à nous les gamins nous naviguions comme des pirates autour du trésor étalé sous nos yeux pétillants, les armes fourmillaient, les tableaux, les vases les armures et bien d’autres choses, nous guettions aussi les prisonniers à travers le soupirail de la célèbre prison de JACQUOU, une sacrée bande, plus de dix, c’est sûr, mais le chiffre exact m’a échappé, ce n’est pas grave, ils furent condamnés et les propriétaires ne cessèrent de remercier les gendarmes... 

A 12h30
je passais chez Guy et Lucienne sa maman au Petit Salignac pour un dernier repas, quelques délicieuses noix pour LA REUNION et un au revoir poignant avant de reprendre la route en direction de l’AUVERGNE pour me rendre chez Marc mon ami de 30 ans des pompiers de LYON. Marco n’a jamais voulu quitter son village de TALLENDES et ses copains d’enfance, sa famille, ses amis. Lui et moi partageons les mêmes sentiments sur l’AMITIE…

Avant d’arriver, très exactement à 20 km de chez lui, au lieu dit ROCHEFORT- MONTAGNE, je commis une infraction sans le savoir, la 1
ère depuis 30 années de permis : j’ai doublé en agglomération et le képi bleu caché sur ma droite au bout de la ligne droite ne laissa pas passer l’occasion de m’administrer une « prune » de 90 Euros. Je pense qu’elle était injuste car je le vis chercher et chercher encore le thème de l’amende qu’il ne trouva guère dans son calepin. Je pris ce qui m’était dû sans broncher car pour moi toute faute doit être assumée. Je partis tout de même en culpabilisant un peu ces pandores en leur disant que c’était la première en 30 années de conduite et que ça pouvait arriver de commettre une erreur. Celui-ci me rétorqua qu’il espérait que ce sera la dernière avec une pointe d’ironie, je lui répondis :
1-que j’étais fils de gendarme
2-que j’étais major pompier professionnel
3-que ce n’était pas à 50 ans que j’allais faire le couillon…
Nous nous quittâmes bons amis car il aurait pu à ses dires me retirer mon permis !…je suis resté sceptique à l’entendre, tout en le remerciant pour sa gentillesse à mon égard !… j’arrivais chez mon ami en lui expliquant la mésaventure que je venais de subir et celui-ci me dit tout simplement que j’étais tombé sur une brigade réputée de « VACHES » !… Il est vrai que nous étions en AUVERGNE !…

Mercredi 16 novembre 2005
je passe la journée à CLERMONT-FERRAND avec Marco et au retour, en passant à LEMPDES, je valide mon bulletin de LOTO puis je demande une pochette de jeux à 10 Euros que je choisis moi-même. Vous n’allez pas me croire, je gagne 1000 EUROS en grattant devant les parents de Marco qui m’encourageaient en me disant que peut-être j’allais rembourser mon billet d’avion. Chose dite fut faite, tel ne fut pas mon étonnement, je me disais là que j’avais une revanche sur la prime de la veille et je pensais décidément que LA JUSTICE DIVINE est souvent plus forte que celle des hommes !…En attendant le billet d’avion, la location de voiture et la « prune » étaient remboursés, il me restait un peu d’argent de poche et le repas le moins cher de mon existence !… 

Jeudi 17 novembre 2005
Je rentre à POUILLY-le-MONIAL chez mes parents en BEAUJOLAIS et je partage ma joie avec eux et surtout mon père me fit part de l’injustice que je venais de subir avec ses anciens collègues de la marée-chaussée …les temps changent ! En attendant, il apprécia beaucoup le livre que je lui offris sur les grandes affaires criminelles du PERIGORD, son terrain de prédilection pendant sa vie de gendarme…
Un petit saut à LYON à la caserne de La Duchère afin de dire un dernier au-revoir à Marco de service ce jour-là. Ensuite, je me suis rendu à deux pas de là à Champagne au mont-d’or chez Michel PENET (le fils du sous-prefet) et Eliane sa charmante épouse où nous avons partagé une agréable soirée en dînant et en regardant les vues du PERIGORD que j’avais prises en juillet sur SARLAT, la vallée de la Dordogne de Laroque- Gageac aux Milandes et sur PEIRAguda, le groupe de Patrick SALINIE en concert à Domme.
Merveilleuse soirée d’échange et de partage car à 1 heure du matin, je fus surpris de voir qu’il était temps que je rentre malgré le gel qui m’attendait à l’extérieur. Voilà au moins un petit retard rattrapé en rendant visite à Alain CHARBONNAU, Dominique GOURSAT et Michel PENET, vraiment je pars le coeur soulagé et un peu moins nostalgique… 

Vendredi 18 novembre 2005
C’est déjà le retour à La REUNION, arrivé le 19 au matin avec ses 30° de plus car nous entrons dans la saison chaude et bientôt les cyclones . 10 jours intenses et pleins de bonnes choses m’ont remis à l’ordre du jour car dans 38 jours j’arriverai au ½ siècle avec beaucoup de difficultés, de combats que j’ai pratiquement toujours gagnés à la sueur de mon front sans jamais nuire à qui que ce soit, en restant « CLEAN » car telle est ma devise.On peut faire beaucoup de choses, progresser, tout en respectant les autres, sans les piétiner malgré leur différence.
Vraiment, je ne regrette rien, si je dois partir demain, j’aurai eu une vie riche, pleine de rencontres qui m’auront comblé et je pense que l’avenir m’en réserve d’autres…
ALLEZ à PLUS, l’AVENTURE CONTINUE, le 26 j’aurai 50 ans !…
Une dernière à l’attention de Mr BARON et sa charmante épouse Jacqueline
Un jour TOTO dit à sa maman: « maman, maman, j’aurais aimé vivre au moyen âge ! » mais pourquoi lui demanda sa maman ? j’aurais eu moins de leçons d’histoire à apprendre lui répondit TOTO…

Je vous souhaite un joyeux NOEL à tous ainsi qu’à vos enfants et de bonnes fêtes de fin d’année, puisse 2006 être meilleure pour nous tous et je ne vous quitterais pas sans dire un dernier merci à Alain pour son accueil chaleureux à PAU et pour tout le reste, je ne cesserai de me répéter… Chapeau bas pour son idée qui est tout simplement géniale, elle avait pour but que nous retissions des liens d’amitié et de camaraderie, pour moi ce fut un pari gagnant à 200 pour cent

Et de 10, Dominique PUTELAT

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Commentaires
C
Salut Dominique et Bon anniversaire !!!<br /> une remarque....mais qu'est-ce que vous avez tous, les "cinquantenaires réunis"à être si...nostalgiques..un peu tristes.. voire émouvants.....?????? la vie n'est pas finie !!!!!! croquez -la à belles dents !(si si il en reste encore quelques unes même quand on a cinquante ans...rire.) la vie à 50 ans c'est "que du plaisir(pour peu qu'on sache le saisir) et l'expérience en plus..alors!"...en tout cas bel exercice de prose que tes aventures, souvenirs etc..etc...<br /> et un grand merci pour tes bons voeux dans ma boîte aux lettres(mais je n'arrive pas à te répondre...grr l'informatique..)<br /> au plaisir de se revoir<br /> amicalement<br /> corinne
J
je me souviens en effet de notre rencontre le dimanche 13 au matin dans la Traverse et ce fut pour nous un reel plaisir de te retrouver le sourire aux levres.<br /> Un moment bref mais intense de spontaneite partagé.<br /> ,<br /> 1/Joyeux Noel<br /> 2/Bon Anniversaire<br /> 3/Meilleurs Voeux pour 2006 <br /> 4/Tu es un mec bien<br /> 5/Mes amities depuis la PROVENCE
A
Tu disais au gendarmae que ce n'était pas à 50 ans que tu allais faire le couillon mais tu ne les auras que le 26 décembre.<br /> Je pense que c'est pour cette raison que le gendarme t'a dressé le PV...<br /> A quelques jours près, tu n'aurais pas eu de PV car tu aurais été plus sage !!!<br /> Ah! les p'tits jeunes et la vitesse...
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